A l’aube, j’aperçois au loin
Les courbes de mon chemin
Ce destin, qui m’étreint
Cette sensualité, qui s’exprime
Cette liberté, qui se dessine
Ce sentier est si, lumineux,
Il est si, délicieux
–
Par-delà ses cambrures,
Mes sens partent à, l’aventure
Elle m’enivre, cette suave légèreté
Elle me submerge, cette onctueuse sagesse
Elle me caresse, cette savoureuse tendresse
Et cette quiétude étincelante,
D’éloquence, imbibe tous mes sens
–
Vie ; je m’obstine
Du creux de mes lèvres
Dans le clair de tes yeux
Dans la chair de ton âme
A te susurrer des mots divins,
Pour te remémorer, à quel point
Vie ; tu me fascines
Pour te remémorer, ô combien
Vie ; tu m’es divine !
oleia (septembre 2016)
Photo : argentique, Normandie.